Sur notre route d’arrivée, nous traversons le tunnel, poursuivons tout droit pour aborder à droite la passerelle au-dessus des voies, tournons à droite, descendons les escaliers avant la pharmacie et joignons le bord de mer en passant devant le wagon et la statue des transbordeuses.

Dans l’avenue de Gaulle, nous longeons la plage et l’OT. Près de la caserne des pompiers, nous atteignons la place de la République par la rue Anatole-France. Après la passerelle sur le Ribéral,la rue Mitjaville, une autre passerelle face à la poste, la rue Barrat, nous cheminons le long du haut mur de soutènement de la gare. à la sortie du tunnel sous les voies, à gauche, le sentier pierreux des Contrebandiers, au balisage jaune, grimpe dans les cistes, bruyères, nerpruns alaternes, daphnés. Le gros rocher nommé « Sphinx » nous interpelle. Nous traversons la N114 en enjambant la glissière en béton. Le sentier, non balisé, repart en dessous des bâtiments douaniers pour retrouver la nationale que nous longeons et, au monument commémorant le passage des réfugiés espagnols en 1939, dans une épingle à cheveux, nous suivons à gauche, jusqu’à son extrémité, la piste horizontale en balcon. Cerbère est à nos pieds. Nous observons des cèdres, pins, chênes-lièges, deux pitons rocheux, les dangereuses falaises de la punta de l’Ocell, refuges d’oiseaux maritimes, et nous arrivons à un belvédère somptueux sur les baies de Cerbère et Port-Bou. à droite, une sente raide débouche au point (1) sur la croix frontière gravée 601, à l’altitude de 207 m. La côte espagnole déchiquetée se découvre.

Le sentier suit la crête en direction de l’ouest, dans un paysage de cistes. Après le canon ruiné et la traversée de la route goudronnée, le casot en pierre que nous rencontrons a servi de poste de guet à la douane espagnole. Sur la droite, la piste en terre montante laisse sur sa gauche Can Mariano et glisse le long de la croix gravée 600, cachée côté français par un imposant rocher. Nous dominons Port-Bou et sa gare monumentale. Sur la piste en courbe de niveau, près d’une ruine, au croisement point (2) nous descendons sur la gauche, de terrasse en terrasse conquises par les cactus, en suivant le balisage jaune, blanc et rouge. Notre chemin suit la rive gauche du rec d’en Cubano. Au pied de trois pins, sur la curieuse pyramide en pierres sèches, la clef du paradis des Égyptiens est symbolisée avec de petits miroirs. Devant nous, dans un petit bâtiment, le Talgo passe de la voie espagnole à la voie européenne ou vice versa en changeant d’écartement. Nous pénétrons dans les Hauts de Port-Bou et prenons à gauche près d’une maison en bois.

La piste cimentée devient goudron à droite et se poursuit par le carrer Sant Jordi. Nous empruntons un tunnel, des escaliers, longeons la plage et l’OT, prenons le passage de la Sardana, l’avenue de Barcelona, puis à gauche les escaliers de l’avenue Muňez, et nous arrivons au point (3) où un détour par le cimetière marin nous permet d’approcher le mémorial du philosophe allemand Walter Benjamin. Pour gagner la gare, nous empruntons les rues et places suivantes : del Mirador, droitegauche Font del Moro, à droite Cobré, Rembla de Catalunya, St-Jaume, escaliers, plaça Santa-Maria, Eglesia, plaça Major, del Mar, plaça del Marcat. Avant le tunnel piétons de la gare admirons à droite la Font del Ninot.